Christian Olivier
Les belles histoires commencent toujours par “il était une fois”. Il était une fois, donc, un homme au galurin noir et à la gorge rauque, Christian Olivier, poète, chanteur, compositeur, conteur, sculpteur, auteur, écrivain, musicien, graphiste, homme orchestre et chef de gang. De Têtes Raides en Chats Pelés, de Prévert en Vian, le parcours de cet inclassable et inlassable iconoclaste, a toujours été guidé par la poésie. Toute la poésie, toutes les poésies.
Pas étonnant qu’il soit un jour tombé tête (raide) la première, amoureux des poètes russes du XXème siècle. Jusqu’à en faire un bouquin, plusieurs spectacles et, ce qui nous préoccupe aujourd’hui, un disque de chansons. Car Le ça est le ça, le nouvel album solo de l’olibrius, n’est ni une anthologie de la littérature soviétique, ni un bréviaire révolutionnaire. Mais bien une œuvre poétique et musicale accessible à tous, qui s’inscrit à merveille dans la lignée artistique de Christian Olivier, têtue, rude, lyrique.
Première partie : Léonard Lasry
Construit autour des mélodies qu’il compose au piano, Léonard livre sur scène avec fougue et émotion, de sa voix chaude et de sa patte pianistique inimitable, des versions épurées des chansons de son répertoire. Ici on parle des non-dits amoureux de toute comédie humaine comme d’aventures de l’esprit et de l’instant. A l’aube de la sortie de son cinquième album en tant qu’interprète, Léonard Lasry compte une solide collection de chansons accroche-cœurs aux mélodies imparables dont il a le secret. Alors qu’ils sont déjà nombreux à avoir chanté sa musique, de Charlotte Rampling à Sylvie Vartan, Jay-Jay Johanson, le Crazy Horse, Alain Chamfort ou Marie France, la voix singulière de Léonard Lasry s’installe au fil des ans comme celle d’une valeur sûre avec laquelle il faut et il faudra de plus en plus compter.