Salle de concert La Marbrerie à Montreuil (93)

Reporté / Pascal Schumacher

Concert au vibraphone

jeudi
22
octobre
20:30 - 23:30

Tarifs

  • 12€ en prévente
  • 15€ sur place


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Pascal Schumacher
L’écrivain italien Umberto Eco a dit une fois : « la solitude est une sorte de liberté » – une affirmation qui s’applique particulièrement bien au dernier album de Pascal Schumacher, SOL. Vibraphoniste et compositeur, Pascal Schumacher s’est fait un nom en participant à différentes collaborations musicales, du quartette à l’orchestre symphonique. Récemment, il s’est lancé en solo – un moment libérateur, riche d’une sagesse insoupçonnée.

Comme bien des histoires d’amour, la relation entre Schumacher et son instrument a commencé… par un coup de foudre ! Pour qui connaît le vibraphone, cette attraction semblera bien compréhensible : la combinaison des tubes verticaux et des lames brillantes produit un son à la fois métallique et velouté, extraordinairement éthéré, dès que les lames sont frappées par les maillets. Un attrait que capture également très bien le premier morceau de SOL, Amarcord : le tintement pétillant des sonorités y est une invitation tellement subtile et intime à écouter le reste de l’album que l’on dirait un jeu de séduction.

Au cours des décennies suivantes, Schumacher a relevé le défi : sa relation avec l’instrument n’a cessé d’évoluer et de se renforcer, passant toujours un nouveau cap, album après album, groupe après groupe, sur les scènes des festivals de Copenhague à Tokyo. Au cours de toute cette agitation, ce qui ne manquait jamais de le charmer, c’étaient les instants de solitude, lorsqu’il n’y avait plus que lui et le vibraphone. C’est en 2018 que le point de non-retour s’est produit : pour la première fois, il a été invité à jouer en solo au festival de Salzbourg. « Durant ces concerts, je me suis senti plus libre que ne l’avais jamais été auparavant. C’était un immense plaisir. Pour le public aussi, il se passait quelque chose, les gens écoutaient avec une très grande concentration, ils étaient vraiment plongés dans la musique ; c’était une expérience nouvelle pour moi », explique-t-il. Dès lors, il était impossible d’ignorer la force de cette expérience, il fallait qu’il se lance en solo.

SOL reflète cet amour de la solitude nouvellement découvert par Schumacher, et la fascination que cette solitude exerce. L’album reste tout de même fidèle à ce qui fait l’essence de sa relation avec l’instrument : l’intimité. Le morceau Melancolia exprime un incomparable isolement, une tristesse d’une grande beauté. Twinkle se fait l’expression d’un sentiment éminemment personnel d’éveil mystique. Et sa reprise de Tearjerker, la célèbre chanson de Sakamoto, est tellement intimiste qu’on a l’impression qu’il aurait pu l’écrire lui-même. « Lorsque tu joues en solo, tu es seul face à toi-même, face à tes moments de force comme à tes moments de faiblesse – qui ne sont d’ailleurs pas forcément les pires. Il y a une grande beauté dans la fragilité de chacun – c’est souvent un point de départ pour des effets magiques », dit encore le musicien ; et de conclure : « Jouer en solo, c’est une expérience d’une grande intensité ».


Infos pratiques

  • Ouverture de la cantine à 19h30
  • Début du concert à 20h30

 

Agenda